Aujourd’hui en Afrique et dans toutes les contrées du monde éprises de justice et de paix, le nom de Patrice Talon est devenu synonyme de traîtrise, de compromissions aux puissances étrangères, de duplicité, de faux calculs et surtout de méchanceté envers son propre peuple. Peut-être qu’un jour les psychanalystes et les experts de la langue se retrouveront pour trouver le terme approprié pour désigner les chefs d’États africains qui sacrifient, pour leurs propres égos, les intérêts de leurs pays au profit de l’occident. Aujourd’hui Talon est en train de faire passer le monstre Ouattara pour un gentil papy distributeur de friandises aux enfants du quartier.
À quel moment le président béninois a-t-il pu imaginer qu’il obtiendra par la force ce qu’il n’a pas eu par la courbette, en brandissant des muscles en coton ? Pour lier le personnage au coton, il faut rappeler que le jeune escroc sérigraphe a fait du chemin: de dessinateur sur les sacs de coton des producteurs, il contribua à saboter la société d’État cotonnière de son pays avant de la racheter à 1f symbolique. Comme l’individu est sans scrupule, il multipliait les déshonneurs pour devenir milliardaire avant d’arriver à la politique. Une fois président, la première décision qu’il prit est de se rembourser des dizaines de milliards sur le compte du trésor public comme dédommagements pendant son bras de fer avec Yayi Boni, son ami qu’il a voulu assassiner pour lui prendre le pouvoir.
Ainsi, la décision du CNSP de maintenir les frontières fermées avec le Bénin se révèle aujourd’hui salutaire : nous avons en face de nous un homme déséquilibré qui vous plantera un couteau à la moindre occasion, qui trahit les engagements qu’il signe avant même que l’encre de sa signature ne sèche. Le jour où l’armée ou le peuple béninois le capturera vivant, il est d’intérêt public de disséquer son cerveau pour comprendre la quantité de perversité qui y loge.
Avec sa décision sous influence occidentale, incongrue et sans intérêts pour les béninois, Talon enfonce davantage son pays. Le Niger trouvera en moyen terme des alternatives, comme lors du blocus de la CEDEAO, pour continuer à exploiter son pétrole pour le bien-être de ses populations. Le Bénin gardera son terminal sec, en plus de la frontière fermée. À cela s’ajoute la perte de crédibilité internationale où le monde entier découvre un pays qui n’a absolument aucun respect pour la parole donnée.
Au-delà de toute cette problématique, le Bénin doit comprendre qu’il ne peut pas impunément continuer à provoquer les pays de l’AES et leurs alliés. Le peuple béninois ne peut pas rester passif face aux pulsions destructrices d’un individu qui ne cherche qu’à assouvir ses désirs.
Talon a déjà joué contre le peuple nigérien et il a perdu. Cette nouvelle tentative d’intimidation rencontrera la détermination et la résilience du Niger. D’ailleurs on comprend mieux pourquoi il est copain à Bazoum: tous les deux sont déterminés à faire du mal aux nigériens même s’ils vont s’y perdre en chemin.
Le Niger est dans un tournant de son histoire, son peuple est vent debout pour arracher sa souveraineté et amorcer son développement. Patrice Talon est un petit joueur dans la cour des ennemis déclarés du peuple nigérien. Le Niger fera face. Sans fléchir.
Zas